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Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Description physique
Origine
Modalités d'entrées
Don de la fille de Louis Robic en 2014.
Présentation du contenu
Ce fonds contient des documents papier et photographiques très variés concerant la carrière de Eugène Frotté, ainsi que les actitvité de Louis Robic en tant qu'élu et dans le cadre du jumelage de Pontivy avec Wesseling.
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Biographie ou Histoire
Fils d'un forgeron de Mars-la-Jaille (Loire-Inférieure), Eugène Frotté s'avère un brillant soldat durant la première guerre mondiale. Il est mobilisé en septembre 1914 dans le 146e régiment d'infanterie mais n'y reste pas longtemps. En 1915, il rejoint le 17e régiment d'artillerie qui fait partie du corps expéditionnaire des Dardanelles. Il est sur le chemin du Front d'Orient lorsque son navire est torpillé par un sous-marin ennemi. Blessé, il reste dans l'eau durant huit heures avant d'être récupéré.
Rapatrié en France, il est intégré au 42e régiment d'artillerie et part pour Verdun et la Somme ou il est à nouveau blessé en mai 1916, puis gazé.
Une fois remis de ses blessures, il est affecté au 209e régiment d'artillerie qui fait partie de 16e division coloniale. Il repart pour l'Armée d'Orient où il participe à des opérations autour de Monastir (actuelle Bitola, en Macédoine). Atteint de fièvres paludéennes et de dysenterie , il rentre en métropole. Le conseil de réforme le place alors en congé de convalescence durant deux mois.
A son retour de congé il est désigné pour partir aux États-Unis avec la mission militaire française auprès de l'armée américaine afin d'y remplir les fonctions d'instructeur au camp de Doniphan en Oklahoma. Il rentre en France le 2 novembre 1918.
Eugène Frotté s'établit à Pontivy comme courtier en grains vers 1920. Il s'intègre vite à la vie locale, devient membre de plusieurs associations don le Véloce Club. Il s'investit plus particulièrement dans les associations d'anciens combattants, notamment dans celle des poilus d'orient dont il est le représentant local.
Il est élu maire en 1935 et le restera jusqu'en 1944. De son mandat, la ville conserve le théâtre de Verdure et la Plage municipale des familles. Mais il est surtout marqué par l'occupation, période durant laquelle Frotté doit constamment parlementer avec les autorités allemandes. En 1944, il est arrêté et envoyé au camp marguerite à Rennes. A sa libération, au mois d'août, il a été démis de ses fonctions de maire. Il renonce à se représenter aux élections municipales en raison d'accusations portées à son encontre et se retire de la vie politique et quitte Pontivy pour Cléguérec
Il décède à Guémené à l'âge de 89 ans.
Présentation du contenu
Cet ensemble est le reflet de la vie et de la carrière de Eugène Frotté. Il comprend un ensemble de photographies, de coupure de presse, de témoignages et de diplômes de médailles retraçant le parcours de cette personnalité locale.
Les documents présentés dans ce fonds traitent de l'ensemble des thèmes abordés dans la carrière de Frotté. on y trouve des élément sur son parcours militaire durant la Grande guerre, sur son mandat de maire, ainsi que des témoignages sur ses prises de positions durant l'occupation.
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Présentation du contenu
Requête auprès du ministre de la justice dans le but d'obtenir la révision de sa condamnation à 5 ans d'indignité nationale : requête, rapport remis au ministre relatif à son activité durant l'occupation (1950). Ensembles de témoignages en sa faveur : fiches de renseignement, attestation, correspondance (1948-1954). Documents réunis pour sa défense : discours, correspondance, articles de journaux (1940-1944). fiches de renseignements concernant son activité durant l'occupation (1945-1954). Revue de presse relative à sa condamnation (1945-1979). Affiches par lesquelles Eugène Frotté s'adresse à la population de Pontivy (1944-1945).
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