Cote/Cotes extrêmes
Date
Importance matérielle
Biographie ou Histoire
Jusqu'au XIXe siècle, les Pontivyens s'approvisionnent en eau aux puits et fontaines disséminés sur tout le territoire. En ville, l'eau provient essentiellement de la fontaine Saint-Mélard située au nord-est de Pontivy. En 1889, la municipalité de Pontivy acquiert des terrains réputés pour leurs sources à Poulgass en Malguénac. L'eau est acheminée jusqu'à un réservoir construit à proximité de la fontaine Saint-Mélard. Rapidement, le rendement des sources de Poulglass s'avère insuffisant malgré les travaux d'amélioration entrepris dès 1901. Des solutions complémentaires sont régulièrement étudiées, puis repoussées, jusqu'à ce qu'en 1944, les autorités allemandes mettent en demeure la Ville de compléter son approvisionnement. Le projet d'exploiter de nouvelles sources à la Chapelle Saint-Patern (commune du Sourn) est alors retenu. A partir de 1945, la Ville capte également les eaux du Guily sur la commune de Malguénac. Ces sources complémentaires ne sont toutefois pas suffisantes pour faire face aux besoins exponentiels d'une société en pleine mutation. Au début des années 1960, les progrès effectués en matière de traitement de l'eau, permettent à la Ville d'adopter une solution à laquelle elle se refusait depuis 100 ans : capter les eaux du Blavet. L'eau prélevée est alors traitée dans une usine construite en bordure du canal en 1964.
Parallèlement la distribution progresse de manière inégale. Dès la fin du XIXe siècle, le centre-ville est desservi par des bornes fontaines. Peu à peu la desserte à domicile devient la norme. En revanche, l'introduction du service d'eau dans les campagnes est beaucoup plus lente. L'extension des réseaux à tous les écarts et lieux-dits pontivyens ne s'achèvera que dans les années 1960.
En matière d'assainissement, des mentions figurant dans les registres de délibérations attestent qu'il existait au XIXe siècle un aqueduc datant certainement de l'époque napoléonienne. Les dossiers conservés ici ne débutent que plus tard, au début du XXe siècle avec la construction d'égouts en maçonnerie. Par la suite, le réseau d'égouts s'étend par à-coups selon des projets généraux d'assainissement établis en 1933 (réseau unitaire sur la rive gauche), 1955 et 1973. Une première station d'épuration est construite en zone industrielle à la fin des années 1960. Une seconde station qui remplacera la première est construite à Signan à la fin des années 1970.
Pour répondre aux besoins engendrés, un service des eaux voit le jour. Le personnel est chargé de l'entretien des installations mais également du suivi des abonnements d'eau et de la taxe de déversement à l'égout. En 1968, suite aux changement des règles comptables au niveau national, cette taxe est remplacée par une redevance d'assainissement. L'eau et l'assainissement font alors l'objet de budgets annexes en leur qualité de service à caractère industriel et commercial.
Modalités d'entrées
Versement
Présentation du contenu
Cette sous-série contient les dossiers de projets, de travaux ainsi que des documents comptables relatifs à l'eau et à l'assainissement. Les dossiers de travaux sont souvent incomplets et peuvent ne contenir que quelques pièces de marchés. C'est particulièrement le cas pour les dossiers les plus récents. En ce qui concerne les dossiers relatifs à la gestion du service (polices d'abonnement, pièces comptables,...) seules certaines années ont été conservées à titre d'échantillon.
Mode de classement
Classement inspiré du cadre de classement des Archives communales de 1926. Afin de simplifier le travail de classement, une sous-série spécifique a été créée pour l'eau et l'assainissement.
Mots clés matières
Cote/Cotes extrêmes
Date
Importance matérielle
Mots clés matières
Cote/Cotes extrêmes
Date
Cote/Cotes extrêmes
Date
Présentation du contenu
Etablissement (1952) ; prolongement (1952-1954).
Mots clés lieux
Ce site utilise des cookies techniques nécessaires à son bon fonctionnement. Ils ne contiennent aucune donnée personnelle et sont exemptés de consentements (Article 82 de la loi Informatique et Libertés).
Vous pouvez consulter les conditions générales d’utilisation sur le lien ci-dessous.